Balade hivernale à Plieux...
Redécouvrir un village que j'avais visité il y a plus de 4 ans, l'un des premiers villages dont j'avais parlé sur Gersicotti Gersicotta, fut un énorme plaisir. D'autant plus que c'est un village qui m'avait énormément charmée. Je voulais le faire découvrir à Denis : il se trouve qu'après avoir mis en place l'exposition des orchidées sauvages à l'Auberge de Bardigues nous avions un peu de temps avant de revenir y prendre notre déjeuner. Et Bardigues se trouve à un petit quart d'heure de là... alors en avant ! Un grand soleil nous accompagnait en prime, mi décembre 2012 rayonnait. Et si les décorations de Noël rappelait l'hiver approchant, les portes et fenêtres se gorgeaient de lumière et de chaleur.
Nous étions sur la place centrale du village, il faisait tellement beau. Je suis en amour avec ce clocher planté tout au bout du village, fortifiée, saillant, exceptionnel. Un sapin décoré était installé près de la croix centrale...c'était joli.
Nous avons pris une petite ruelle en contrebas du village. Le paysage était ...dépaysant ? Incroyable ? Etonnant ? On y apercevait très bien les châteaux de Miradoux. L'un sur une colline, l'autre en plaine, l'un en ruine, l'autre mieux entretenu mais d'époque différente.
Dans une mare un oiseau noir se baignait. Je n'ai absolument aucune idée de ce que c'était ! Il a tourné un moment, créant de belles ondes à la surface de l'eau, puis s'est envolé vers d'autres horizons. Nous avons repris la direction du centre du village par une nouvelle ruelle, cette fois-ci montante. Un autre oiseau nous attendait sur une petite branche : il avait, comment dire ? Un air facétieux !
La rue était superbe, le bleu du ciel intense, les paysages toujours aussi épatants et nous avons un peu plus loin retrouvé la rue principale avec au bout la magnifique église.
Tournons le dos à l'édifice religieux, nous irons après ! Avant, il faut aller voir le château et sa tour, le château, époustouflante construction, laissant rêveur.
Nous avons contourné cette grosse salle forte, et le temps d'admirer un lampadaire "sur toit rougeoyant", nous l'avons retrouvée encore plus sémillante. Impressionnant château !
Nous avons remonté la rue, bordée de lampadaires, jusqu'au puits de la place : puits lui aussi investi par les décorations de saison. Un puits qui, je me souviens, la toute première fois que j'étais venue ici, m'avait subjuguée car c'était la première fois que j'en voyais un tel que celui-là, je faisais une découverte à l'époque qui m'avait paru grandiose !
Et direction l'église, enfin ! Un Père-Noël s'agrippait au coin du mur, c'est qu'il semblait admirer perché-là, le patrimoine exceptionnel de Plieux ! Il est vraie que la vue était prenante !
Nous nous rapprochions peu à peu de l'édifice religieux... mais avant il a suffi d'un banc, d'un pot de fleur et d'un pigeonnier pour détourner mon attention.
Et derrière nous, le village ! La rue donnait envie d'y retourner.
Nous voilà maintenant au pied de l'église, il n'y a plus qu'à observer de plus près le clocher impressionnant, la statue de la Vierge, la beauté de toutes ces choses.
Un petit escalier nous amène sur une route qui contourne l'église. Nous trouvons derrière un chemin : je sais où il mène ! Au bord de la route entre Plieux et Miradoux. Je propose donc à Denis d'aller chercher la voiture et passer me chercher au bout du chemin pour gagner du temps. Il jette un oeil, et accepte le deal.
Je profite alors du chemin pour admirer l'église sous un autre angle, l'église dans la campagne, l'église comme si elle était seule et qu'il n'y avait pas de village.
Au bout du chemin m'attendait ... je ne sais quoi ! Une ancienne chapelle ? Etant donné la forme de la fenêtre, ce serait plausible. En tout cas c'était mystérieux.
J'ai ensuite attendu mon prince, en sécurité, près de la route en me disant que j'adorais encore plus Plieux, et que dans le Gers, je ne suis vraiment pas au bout de mes surprises, même là où je suis déjà passée...
tu as le chic pour les repotarges photos quand je parcours les villages ainsi je me fais des albums virtuels "scrappés" dommage qu'on est si loin l'une de l'autre