Castet-Arrouy : le village aux puits et aux pigeonniers…
« Castète Arrouille », c’est comme cela que ça se prononce m’a-t-on dit plus tard, alors que je disais je suis allée à « Castète Arrouhi». Ma prononciation et mon accent trahissent parfois mes origines nordistes. Mais passons ces détails. C’est début Juillet que j’ai découvert ce petit village de Lomagne dont j’ignorais l’existence jusque-là, car encore une fois – et je ne déroge pas à mes habitudes – c’est en prenant le hasard des routes que je suis arrivée à Castet-Arrouy après avoir visité Sainte-Mère. Le nom me plaisait bien. Dès mon arrivée j’ai aperçu d’abord un pigeonnier.
Garée devant la mairie, j’ai fait quelques pas et j’ai découvert un second pigeonnier : une très belle construction ! J’étais absolument ravie
Je suis partie ensuite vers la droite, vers le centre du village. J’ai trouvé un premier puits fleuri au coin d’une pelouse.
Et un second puits devant une maison sur une placette : il était couvert de fleurs qui se reflétaient dans son eau et sur ses pierres un écriteau « puits gallo-romain ». Bien plus vieux que je n’aurais pu l’imaginer !!!
Je me suis tournée, j’ai vu le village, les rues, l’église, tout était si joli, si coloré, si fleuri aussi !
Avant de continuer à explorer le village, je suis passée par derrière l’église. Et ho ? Encore un puits !
J’avais de là une très belle vue sur Plieux en pleine lumière et quelques ballots de paille épars. Et au bout de ma route une belle cabane de jardin.
J’ai remonté une superbe rue digne d’un tableau, d’une peinture : un ciel orageux intense, des pierres lumineuses et des couleurs attrayantes.
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Avec dans cette rue quelques autres surprises : des coquilles Saint-Jacques balbutiant au vent, c’est que Castet-Arrouy est sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, un chat, faisant penser à la célèbre La Romieu, et un angelot endormi.
J’ai découvert ensuite que l’on était merveilleusement bien accueilli ici ! Par des personnages inattendus, mais tout de même !
Je suis revenue sur la place de l’église et j’ai continué dans cette rue. C’était toujours aussi magique. Fleurs, couleurs, calme.
J’arrive au bout de la route et ? Je trouve un nouveau puits, carré, comme le gallo-romain, est-ce son jumeau ?
Je laisse une statue de la vierge Marie sur ma gauche et je file vers le premier pigeonnier que j’avais aperçu histoire de le voir d’un peu plus près.
Une fois de retour à la voiture, en voyant le ciel qui s’assombrit lourdement, je me suis dit qu’il était grand temps d’y aller avant de se prendre une bonne saucée.
Commentaires sur Castet-Arrouy : le village aux puits et aux pigeonniers…
- @cissou : merci !!!
@Ludivinne : alors là je ne sais pas, quand je regarde les photos grand format et que je zoome je ne sais le déterminer !
@PapillesPapotes : je crois qu'il était 9h30 du matin ou quelque chose comme ça. Mais je te rassure il y avait quand même quelques autochtones mais aussi des pèlerins bien courageux de continuer leur marche avec le mauvais temps qui se dessinait !
@Christine : et encore je suis persuadée de ne pas avoir tout vu, comme toujours !
C'est impressionnant l'assombrissement du ciel d'un coup.
Encore une belle balade. Merci !